Bien que l’arrêté de 1898 prévoit la pendaison comme mode d’exécution pour les civils et la fusillade pour les militaires et que l’article 6 du code pénal dispose qu’un condamné à mort est exécuté suivant le mode déterminé par le président de la République,les personnes condamnées à mort ne sont pas tués, mais gardés en prison en République Démocratique du Congo. Cela est consécutif au moratoire de fait de 2003.

Depuis lors cette situation a créer des avis divergents. Les uns: les membres des familles des victimes d’assassinat ou de meurtre voudraient que les criminels soient exécutés afin d’être apaisés. En se basant sur l’adage: oeil pour oeil, dent pour dent.

Tandis que les autres: Les défenseurs des droits de l’homme considèrent que les criminels condamnés à mort ont droit à la vie même en prison et que les exécuter constituerait d’autres meurtres au sein de la société. Ils optent carrément pour son abolition .

A ce jour, notre pays a opté pour la condamnation à la peine de mort qui a certes un effet dissuasif, mais s’abstient d’exécuter les criminels .

Nous espérons que le débat sur la question va évoluer dans notre pays au regard des faits d’actualité

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